Synopsis:(wikipédia)
Ce film n'est pas vraiment un remake de celui de 1959 et ne peut s'afficher comme une adaptation pure et simple du roman éponyme de Jules Verne. En effet, il pose en postulat que le roman de Verne n'est pas un roman d'imagination, mais la relation authentique de l'aventure que Otto Lidenbrock aurait vécue avec son neveu Axel et leur guide Hans, et que le même Otto aurait racontée à Verne qui se serait chargé de la transcrire.
Cette astuce scénaristique permet au réalisateur de s'affranchir de l'adaptation scolaire tout en restant assez fidèle à l'esprit du roman. Ainsi le professeur Trevor Anderson flanqué de son neveu Sean part-il sur les traces d'Otto Lidenbrock lui-même accompagné en 1864 par son neveu Axel (le narrateur du roman). Curieusement cependant, il n'est fait aucune mention d'Arne Saknusemm, scientifique du XVIe siècle qui est le déclencheur de l'aventure d'Otto Lidenbrock. Cela permet aussi de transposer Hans, le guide de Lidenbrock, en Annah, une jolie guide de montagne islandaise (on devine ce qui va se passer entre elle et Anderson...). Il y a donc un effet de mise en abime, ce qui, pour une histoire qui se déroule dans les entrailles de la Terre, ne manque pas d'ironie.
L'univers de Verne se trouve ainsi transposé à notre époque, au début du XXI siècle, et intègre le téléphone cellulaire, la game-boy et Internet. On retrouvera, avec quelques modifications (normal, puisque ce n'est pas une adaptation au sens strict), les éléments qui marquent le roman : les champignons géants, les monstres marins, l'isolement accidentel du neveu par rapport à son oncle et leur guide, la remontée par la cheminée d'un volcan (ce n'est plus le Stromboli, mais le Vésuve)... Tout cela bénéficie des techniques actuelles en matière d'effets spéciaux, et l'humour n'est jamais totalement absent. L'oiseau bleu lumineux apporte une touche poétique. Et comme ce n'est pas une adaptation, on ne peut pas crier à la trahison, et on se surprend à trouver là plus de fidélité au roman de Verne que dans bien des pseudo-adaptations.
Quand la grande majorité des adaptations de Jules Verne au cinéma se révèlent plus que décevantes, ce film, , se révèle, par son côté décalé, une agréable surprise qui se laisse regarder avec plaisir.
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